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Pour maintenir ses activités et rester en contact avec son public, le secteur des arts de la scène québécois a pris des mesures drastiques, mais nécessaires. L’article écrit par Lysandre Champagne, explique bien les conséquences de cette période turbulente, mais souligne également les bons coups et la résilience du secteur.
Mis à jour le 22 août 2023
Pour maintenir leurs activités et rester en contact avec leur public, elles ont pris des mesures drastiques, mais nécessaires. L’article « Les effets de la pandémie de COVID-19 sur les entreprises et les organismes du secteur des arts de la scène au Québec », écrit par Lysandre Champagne, explique bien les conséquences de cette période turbulente, mais souligne également les bons coups et la résilience du secteur. Voici quelques informations que nous avons jugé pertinent de partager avec les membres d’Événements Attractions Québec.
Environ 54 % de ces organisations ont investi dans des activités en dehors des salles de spectacles, une tendance plus marquée dans les régions qu’à Montréal.
Les espaces naturels tels que les parcs et les jardins ont été les lieux hors murs les plus utilisés (68 %), suivi des rues, des ruelles et des places publiques (47 %). De plus, 68 % des organisations ont proposé pour la première fois des spectacles en ligne, leur permettant ainsi d’atteindre de nouveaux publics[1]
[1] Source : Institut de la statistique du Québec, Observatoire de la culture et des communications du Québec, Enquête sur les effets de la pandémie de COVID-19 sur les entreprises et organismes du secteur des arts de la scène au Québec.
Pendant la crise sanitaire, 55 % des organisations ont pratiqué l’interdisciplinarité comparativement à 37 % auparavant. Les formes d’interdisciplinarité les plus populaires comprennent le jumelage de différentes techniques artistiques (78 %) ainsi que le jumelage de deux ou plusieurs disciplines artistiques (69 %). Cette approche créative a permis aux organisations de diversifier leur offre artistique et d’explorer de nouvelles formes d’expression au grand plaisir de tous.
Pour inciter le public à revenir dans les salles de spectacles et garantir sa sécurité, les organisations ont mis en place des mesures sanitaires strictes (82 %). Elles ont maintenu une communication régulière avec leur public (72 %), tenant les spectateurs informés des dernières actualités et des éventuelles modifications de programmation. De plus, 43 % des diffuseurs ont assoupli leur politique de remboursement, offrant ainsi une plus grande flexibilité aux spectateurs dans cette période d’incertitude. En outre, 36 % des organisations ont réduit le coût des billets ou même offert la gratuité, rendant ainsi les spectacles plus accessibles à un large public qui traversait une période économique difficile.
Pendant la pandémie, 63 % d’entre elles ont maintenu leur offre de spectacles spécifiquement destinés aux jeunes publics, avec des représentations dans les lieux habituels (58 %), les écoles (41 %), en dehors des salles de spectacles (39 %) et en ligne (38 %). De même, 26 % des organisations ont proposé des spectacles pour les personnes âgées, avec des représentations dans les lieux habituels (58 %), dans des résidences pour personnes âgées (30 %), à l’extérieur de ces résidences (44 %) et même sur des plateformes numériques (18 %).
La pandémie a eu un impact financier significatif sur les organisations en arts de la scène. Pendant la crise, 56 % d’entre elles ont continué à tirer profit d’activités de financement telles que des partenariats, du mécénat ou des collectes de fonds. Pour maintenir leurs activités et leurs emplois, la majorité des organisations a bénéficié de subventions publiques extraordinaires et d’aides d’urgence (91 %), mené des campagnes de financement (36 %) et eu recours à des emprunts (15 %).
Le développement de nouvelles stratégies (69%)
L'établissement de collaborations artistiques et organisationnelles (59%)
La révision de leurs politiques internes (44%)
En ce qui a trait à la technologie, les organisations ont investi dans l’optimisation de leurs outils web (74 %), développé une expertise numérique (60 %) et ajouté des outils de transaction en ligne (45 %), leur permettant ainsi de promouvoir les spectacles et d’interagir de manière innovante avec le public.
La pandémie de COVID-19 a représenté un défi majeur pour les organisations en arts de la scène au Québec. Cependant, elle a également été une occasion de développer de nouvelles pratiques, de trouver de nouveaux espaces de diffusion et de se connecter à de nouveaux publics. Malgré les difficultés financières, les organisations ont fait preuve de créativité et d’adaptabilité pour maintenir leurs activités grâce à des stratégies novatrices et à des collaborations fructueuses. Les mises à niveau technologiques ont permis de promouvoir les spectacles et d’interagir de manière innovante avec le public. Grâce à ces efforts conjugués, les arts de la scène au Québec ont su continuer de rayonner et d’enchanter le public, tout en respectant les mesures sanitaires nécessaires.
Noam Pistagnesi est passionné par les relations entre l'être humain et le développement. Diplômé d'un baccalauréat en géographie environnementale et d'une maîtrise en géopolitique, ressources et territoires, il possède un bagage pluridisciplinaire qui lui permet de s'intéresser à divers domaines tels que le développement économique et touristique, la politique ainsi que les phénomènes macros.Actuellement, Noam Pistagnesi occupe le poste de chargé de projet en recherche et intelligence d'affaires chez Événements Attractions Québec.
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