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ÉAQ vous propose de plonger au cœur de ces organisations touristiques inspirantes. Au cas par cas, nous décortiquons pour vous les actions de ces précurseurs. Ils vous invitent à les suivre dans le développement de leurs activités, d'un état d'esprit à des résultats concrets.
Mis à jour le 22 août 2023
Crédit : www.jbzoo.org
Situé à Grand Rapids dans l’État américain du Michigan, le John Ball Zoo est un parc animalier et un organisme à but non lucratif. Il s’est donné pour mission d’éduquer et d’inspirer le public à s’engager dans la conservation de la nature sauvage. Il est donc très engagé dans une approche durable et responsable depuis plusieurs années.
On y retrouve plus de 213 espèces et 2 200 animaux. En plus du parc animalier, le site propose un parcours de cordes dans les arbres et une tyrolienne. Il accueille chaque année plus de 600 000 visiteurs.
La direction du zoo a mis en place de nombreuses initiatives à caractère durable. L’organisme propose la règle des 4 P : People, Planet, Profit, Prosperity. Les projets qui y sont développés doivent ainsi tenir compte de l’aspect humain et social, de l’environnement, de la santé financière de l’organisation et de sa durabilité dans le temps.
Le site offre une foule d’activités et de tours spéciaux ainsi que la possibilité d’y organiser des événements privés qui lui permettent de financer, en partie, des projets de conservation et d’accessibilité pour tous. C’est notamment le cas du programme JUMP qui offre aux moins nantis des comtés de l’État du Michigan de visiter le zoo gratuitement.
Au John Ball Zoo, la gestion des matières résiduelles (recyclage et compostage) et de l’énergie (géothermie, éclairage DEL, etc.) fait maintenant partie des gestes de base en matière d’actions durables. Plus récemment, l’organisme a réaménagé certains secteurs afin de les verdir et ainsi profiter des bienfaits d’un aménagement où la nature reprend ses droits.
L’habitat des suricates, conçus il y a quelques années, s’est mérité la certification Gold du système de classement Sustainable Sites Initiatives (SITES).
Celui-ci reconnaît les aménagements paysagers durables de qualité exceptionnelle en matière de planification, de design, de construction et d’entretien. Il peut s’apparenter à la certification LEED, mais pour les aménagements extérieurs. Ces installations certifiées SITES utilisent notamment moins de ressources par le recours à des composantes recyclées et durables et des matériaux locaux. Le John Ball Zoo est le premier parc animalier dans le monde à recevoir une telle distinction.
Crédit : www.jbzoo.org
Le secteur des suricates comprend, entre autres, une toiture végétalisée. Celle-ci permet notamment de filtrer et d’absorber les eaux pluviales. Elles sont ensuite acheminées vers un bassin puis réutilisées en partie pour l’arrosage. Le site comprend aussi des panneaux solaires afin d’alimenter l’éclairage extérieur permettant ainsi de réduire les coûts en énergie.
Crédit : www.jbzoo.org
Pour ajouter au plaisir des visiteurs, une bulle de plexiglas a été intégrée au décor pour que les enfants puissent imiter le suricate tout en les observant de près. Comme l’indique le directeur des installations, M. Forrester, dans cette vidéo, ce type de contact avec les animaux peut certainement contribuer à sensibiliser et à engager les jeunes dans l’importance de conserver la nature.
Il souligne aussi que les sentiers ont également été conçus pour être accessibles aux personnes à mobilité réduite, une attention qui ne nécessite pas de gros investissements supplémentaires dans un processus de réaménagement, mais qui peut faire une vraie différence dans l’expérience du visiteur.
Crédit : www.jbzoo.org
En plus du verdissement du secteur des suricates, le zoo comporte plusieurs murs et toits végétaux. Ces derniers améliorent la performance énergétique des bâtiments qu’ils recouvrent en les isolant du froid l’hiver et des canicules l’été. Ces toits et ces murs sont composés de plantes indigènes qui contribuent à la richesse de l’écosystème et à la conservation des pollinisateurs et des oiseaux. Les installations végétales participent aussi à la rétention des sols et à la capture du carbone. Elles constituent un atout esthétique stimulant pour tous les visiteurs et les employés du parc, étant donné les vertus thérapeutiques et de bien-être que procure le contact avec la nature.
Crédit : www.jbzoo.org
La mise en place de mesures écoresponsables a permis de réduire considérablement la consommation d’énergie et d’eau au zoo.
Ces résultats incitent la direction du zoo à en faire toujours plus. On envisage la carboneutralité d’ici 2030. M. Forrester ajoute que :
Ce projet est porté par Événements Attractions Québec et réalisé par le Réseau Veille de la Chaire de Tourisme Transat. Il est rendu possible grâce à la participation financière de :
Le Réseau de veille en tourisme est un organisme spécialisé dans la veille stratégique en tourisme. Il a été créé par la Chaire de tourisme Transat de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, le 30 janvier 2004, grâce au soutien financier de Développement économique Canada et du ministère du Tourisme du Québec.
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